Carte de vœux: un rendez-vous avec votre culture d’entreprise

Elle revient chaque année, avec son lot de questions, d’hésitations, de remise en cause, de goût, de sensibilité personnelle, et finalement de culture: la carte de vœux. Pour toute organisation, institution ou entreprise, les choix se présentent chaque année comme une valse-hésitation rituelle: faut-il envoyer une carte de vœux? Sous quelle forme? Avec quel contenu? La mécanique des cartes de vœux est une logique sociétale qui implique un certain investissement, au minimum en temps, et qui remet l’épineux problème de la réciprocité sur le tapis. Il y a des choix à faire, plus importants qu’il n’y paraît. Car en finalité, une carte de vœux, c’est un vecteur de communication mais c’est avant tout le reflet de votre culture d’entreprise.

Un traîneau et des rennes, des cadeaux, des lumières ou les chiffres de la nouvelle année en caractères dorés? Des choix pas aussi anodins qu’on pourrait le penser. Au-delà des contenus, la vraie question est de savoir à quoi sert l’envoi coûteux d’un message banal qui ressemble à tous les autres, si ce n’est dilapider les ressources. Pourquoi ne pas profiter de l’opportunité pour personnaliser ce bref contact de fin d’année? Ceci à votre image et en offrant de l’attention à votre destinataire… Une carte de vœux ne doit pas être une obligation sociétale, cela doit être un rendez-vous!

Profiter d’un lieu d’expression privilégié

Le véritable objectif d’une carte de vœux n’est certes pas de produire indistinctement des images de rennes à Noël. Qu’elle émane d’un indépendant, d’une PME ou d’une grande entreprise, elle doit être soignée. Elle doit être conçue pour exprimer votre message pour les Fêtes mais elle doit aussi refléter la culture de votre entreprise et la renforcer dans l’esprit de votre interlocuteur.

Ainsi, nous jugeons qu’une carte de vœux insipide, sans contenu, sans message personnel, potentiellement ornée d’une signature illisible, est un investissement parfaitement inutile. Autant y renoncer. Nous irions même jusqu’à dire que l’effet d’une carte de vœux qui n’exprime rien de particulier et ne comporte aucun message personnel est contre-productif.

Pourquoi? Parce que, de manière inconsciente, c’est toujours avec notre sensibilité individuelle que nous recevons de multiples cartes de vœux professionnelles. La réception d’une carte de vœux implique spontanément une lecture personnelle. Dès lors, un message quelconque, impersonnel, sans goût et sans odeur peut être mal perçu, d’autant qu’il est noyé au milieu d’une masse d’autres messages, simultanés et passablement identiques.

Quel que soit son format, la carte de vœux arrive directement sous les yeux de vos shareholders, clients ou prospects. Sous format papier, une carte de vœux a toutes les chances d’être très rapidement parcourue, puis effectivement, de rejoindre la pile destinée au «classement vertical»… le temps d’imprimer une perception globale des intentions de son émetteur; c’est ce court instant d’appréciation qu’il faut saisir au vol.

La qualité du message avant le «luxe» de la réalisation

C’est pourquoi, la carte de vœux doit être considérée comme un véritable outil de communication. Si vous choisissez d’envoyer vos vœux, il est judicieux vous fixer des objectifs de communication élevés. Pas forcément en prévoyant un gros budget de graphisme ou de papeterie, mais en réfléchissant à votre message.

La question n’est donc pas de savoir quels mots vous allez choisir, une citation littéraire ou une phrase de votre propre crû, mais s’ils donnent un sens à votre envoi. La question n’est pas non plus de savoir si vous allez illustrer votre texte par un sapin, une étoile ou un dessin d’enfant, mais bien s’il correspond à votre culture d’entreprise. Votre carte de vœux doit porter un état d’esprit, idéalement accompagnés d’un message personnel, rédigé à la main.

Si vous optez pour une carte de vœux électronique, réfléchissez à ce qui s’affiche sur l’écran de votre interlocuteur, sachant que les images sont souvent bloquées… Si le mailing ne présente pour tout contenu qu’une image bloquée à télécharger ou un lien, il y a de fortes chances que votre interlocuteur se sente spammé. Pour les vœux digitaux, nous préconisons de tester avant l’envoi et d’avoir un peu d’empathie pour votre contact… Au risque d’un désagréable autogoal.

«Un prêté pour un rendu»?

Enfin, pour aborder l’épineux problème du retour d’ascenseur, une carte de vœux n’est pas et ne devrait pas être «un prêté pour un rendu». C’est un message qui, dans son esprit, devrait être exempt de toute attente de réciprocité. Cependant, s’il y a bien un point qui est étroitement lié à la sensibilité personnelle, c’est effectivement ce sentiment – justement très culturel – que l’on doit quelque chose en retour à celui qui nous a envoyé sa carte de vœux… Il n’y a qu’une appréciation au cas par cas qui puisse répondre à cette question.

Enfin… que propose Intuitive en la matière? Notre carte de vœux est sous vos yeux! A défaut d’une imagerie plus festive qui ne nous correspond pas, nous espérons vous avoir apporté une réflexion et un éclairage utiles dans l’esprit de partage d’idées qui nous est cher. Nous nous réjouissons de vous retrouver en 2021 pour de nouveaux rendez-vous culture d’entreprise!

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